Algérie: le président algérien fait une croix concernant la déchéance de nationalité
Le gouvernement algérien a renoncé à défendre son projet de loi sur la privation de nationalité
Le gouvernement algérien a renoncé à défendre son projet de loi sur la privation de nationalité, après plusieurs semaines de polémique à ce sujet et de manifestations au sein du mouvement de contestation antirégime. Ce projet de loi prévoyait la déchéance des Algériens de la diaspora de leur nationalité, notamment pour des actes « préjudiciables aux intérêts de l'État ». Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé dimanche 4 avril que le texte avait été « retiré » en raison de « son interprétation erronée ».
« La double nationalité ou la pluri-nationalité n'est pas un crime et nous respectons cela, car c'est supposé apporter un plus au pays d'origine du concerné dans un climat empreint de nationalisme », a précisé Abdelmadjid Tebboune lors d'une intervention télévisée. « Cette procédure concernait uniquement la question de l'atteinte à la sécurité de l'État que nous défendrons d'une manière ou d'une autre », a-t-il ajouté.