Dénonciation de l’accord de 1968 : un retour aux accords d’Évian bénéfique pour les Algériens ?

La remise en cause de l’accord franco-algérien de 1968 pourrait réactiver les accords d’Évian, ouvrant la voie à une libre circulation des Algériens en France, sans visa.
La dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 pourrait, paradoxalement, bénéficier aux Algériens en réactivant les dispositions des accords d'Évian de 1962, qui prévoyaient la libre circulation entre les deux pays.
Les accords d'Évian, signés en 1962, mettaient fin à la guerre d'Algérie et instauraient des relations bilatérales, incluant la libre circulation des personnes entre la France et l'Algérie. Cependant, en 1968, un nouvel accord a été établi, introduisant des restrictions à cette mobmobilité.
Si la France décidait de dénoncer unilatéralement l'accord de 1968, les dispositions des accords d'Évian pourraient être rétablies, permettant aux Algériens de se rendre en France sans visa, une simple estampille à la frontière suffisant.
Une telle dénonciation pourrait également affecter les entreprises françaises opérant en Algérie. En réaction, l'Algérie pourrait durcir les conditions de délivrance de visas pour les ressortissants français, impactant les activités des firmes françaises sur le sol algérien.
Ainsi, la remise en question de l'accord de 1968 pourrait avoir des effets inattendus, potentiellement favorables aux Algériens en matière de mobilité, tout en complexifiant les relations économiques entre les deux nations.