Décès de Silvio Berlusconi, une vie pleine de réalisations
Silvio Berlusconi et le football, une longue histoire d'amour.
Massimo Ambrosini serrant la main de Silvio Berlusconi lors de la remise du trophée Luigi Berlusconi.
Décédé lundi à l'âge de 86 ans, Silvio Berlusconi a marqué l'histoire du football et notamment de l'AC Milan et de Monza, qu'il a dirigés, rapporte l'Equipe.
Alors homme d'affaires accompli, Berlusconi (ici au côté de son fils Pier Silvio) a 49 ans lorsqu'il acquiert l'AC Milan, en 1986, avec l'ambition de redorer le blason d'un club au passé glorieux et de faire de son équipe « la plus importante du monde ».
L'un des premiers « coups » de Berlusconi fut de nommer Arrigo Sacchi, alors méconnu, au poste d'entraîneur en 1987. Avec le « mage de Fusignano » et son style révolutionnaire, celui d'un « collectif tourné vers l'attaque », Milan gagnera notamment un titre de champion d'Italie (1988) et deux Coupes d'Europe des clubs champions d'affilée (1989, 1990).
Surnommé « l’Immortel » pour sa longévité en politique et figurant parmi les hommes les plus riches de la Péninsule avec une fortune évaluée par le magazine « Forbes » à 6,9 milliards de dollars (6,4 milliards d’euros), Silvio Berlusconi a été hospitalisé à plusieurs reprises ces dernières années.
Le parcours de cet éternel revenant, dont la mort politique fut maintes fois annoncée à tort, se confond avec l’histoire italienne des trente dernières années.
Premier ministre à trois reprises entre 1994 et 2011, entrepreneur dans le BTP avant d’inventer la télévision à paillettes des années 1980, ex-propriétaire du club de football de l’AC Milan, il était encore sénateur et président de son parti de droite, Forza Italia, un partenaire mineur du gouvernement de coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir depuis l’automne 2022.