Des familles d'otages envahissent la Knesset israélienne, accusant le gouvernement de négligence
Des membres de familles d'otages détenus à Gaza ont perturbé une séance parlementaire à la Knesset.
Dans une scène inhabituelle et chargée d'émotions, des membres de familles d'otages détenus à Gaza ont perturbé une séance parlementaire à la Knesset, lundi, en accusant le gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu de faire preuve d'indifférence à l'égard de leur situation.
L'incident s'est produit peu après la confirmation du décès d'un otage, jetant une lumière crue sur la tragédie qui se déroule dans la région. Malgré les résultats mitigés de l'opération militaire à Gaza, le gouvernement israélien persiste à défendre son bilan. En réponse, le Hamas conditionne la libération d'autres otages à la conclusion d'un nouveau cessez-le-feu.
Moshe Gafni, député et président du comité des finances, a déclaré : "Je dis que nous ferons tout pour que les enfants, les frères et les femmes reviennent à la maison sains et saufs." Ces paroles reflètent l'angoisse des familles qui exigent des actions immédiates pour la libération de leurs proches.
Pendant ce temps, dans le sud d'Israël, les familles des victimes de l'attaque du 7 octobre cherchent à redonner vie au lieu du massacre en plantant des arbres. Cet acte symbolique vise peut-être à apaiser la douleur et à tourner la page sur une journée tragique.
Selon les autorités israéliennes, le bilan de l'attaque du 7 octobre s'élève à 364 personnes tuées et 40 otages, ces derniers étant détenus lors d'un festival de musique électronique. Bien que des dizaines d'otages aient été libérés en novembre dans le cadre d'un échange avec des prisonniers palestiniens détenus en Israël, 132 personnes restent captives à Gaza. Jusqu'à présent, le gouvernement israélien a catégoriquement refusé de négocier un autre accord de ce type. La situation reste tendue, les familles d'otages faisant pression sur le gouvernement pour des actions plus décisives.