Des livres de James Bond ont été réécrits pour cette raison
Des références jugées « offensantes » à la suite d’un examen de sensibilité ont été supprimées des versions rééditées des romans de James Bond, écrits par l’écrivain Ian Fleming, a rapporté samedi 25 février The Telegraph.
Une annonce qui intervient peu après la polémique sur la réécriture de certains passages des livres pour enfants de Roald Dahl.
De nouvelles mises à l’index. Des termes jugés offensants à la suite d’un « examen de sensibilité » et certaines « références raciales » ont été supprimés des nouvelles éditions des œuvres classiques de James Bond, a rapporté, samedi 25 février 2023, le quotidien britannique The Telegraph .
Ces versions rééditées des romans de l’écrivain Ian Fleming devraient également comporter une « clause de non-responsabilité ».
Contextualisation et avertissements
Cette clause de non-responsabilité devrait être visible sur les premières pages du livre et pourrait être formulée ainsi : « Ce livre a été écrit à une époque où les termes et les attitudes qui pourraient être considérés comme offensants par les lecteurs modernes étaient monnaie courante », indique le journal.
Ce dernier poursuit : « Un certain nombre de mises à jour ont été apportées à cette édition, tout en restant le plus proche possible du texte original et de la période dans laquelle il se déroule. »
Ainsi, certains termes, comme le mot « nègre » qui figuraient dans les écrits des années 1950 et 1960 ont été supprimés de cette nouvelle version des aventures de l’agent 007 qui devrait paraître en avril prochain.
Certaines représentations des Noirs ont été « retravaillées » ou « supprimées », tandis que d’autres références à d’autres populations – comme celles asiatiques – ont été conservées. C’est notamment le cas de la description caricaturale et parfois grossière d’Oddjob, l’homme de main coréen du personnage d’Auric Goldfinger, dans le roman, du même nom.
Pour autant, certaines phrases considérées de nos jours comme désuètes, homophobes ou particulièrement sexistes ont été conservées.
C’est le cas d’une référence à « la douce saveur du viol », à un « travail d’homme » ou bien à l’homosexualité comme un « handicap tenace », rapporte le quotidien anglais.