« Je ne l’aime pas », Deschamps dézingué par un cadre des Bleus
Didier Deschamps est une personnalité clivante du football français.
Sa frilosité tactique lui est souvent reprochée, par des détracteurs qui pour la plupart s’inclinent en revanche devant les résultats de l’actuel sélectionneur des Bleus. Champion du monde en 2018, l’intéressé a aussi porté le onze tricolore jusqu’aux finales de l’Euro 2016 et de la Coupe du monde 2022. Avec pour le servir une longévité rare à ce poste – 12 années déjà. Du jamais vu en équipe de France.
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Du changement justement, certains en réclament avec insistance. C’est le cas d’un Christophe Dugarry qui par le passé a maintes fois critiqué le pragmatisme jusqu’au-boutiste du patron des Bleus. De sa position de consultant sur les ondes de RMC, l’intéressé a encore tiré à boulets rouges sur son ancien capitaine vendredi. Non sans confesser son inimitié totale à l’endroit de son partenaire sur la route du premier sacre mondial tricolore, en 1998.
« Nous n’aurons jamais d’affinités »
« Je ne l’aime pas, il ne m’aime pas, on ne s’aime pas, voilà ! » L’ancien joueur de Bordeaux, de Marseille ou de l’AC Milan l’admet: « Je n’aime pas sa façon de faire et de concevoir le football, on est totalement opposés dans notre vision du foot. On ne se comprend pas. Avec l’association France 98 (groupe réunissant à l’origine les 23 acteurs de la victoire du 12 juillet 1998, ndlr), on est tous soudés, ce sont tous mes frères, sauf un ! Nous n’avons jamais eu d’affinités, et il n’y en aura jamais, c’est comme ça… »
En janvier dernier, alors fraîchement prolongé à la tête des Bleus aux dépens de Zinedine Zidane, Didier Deschamps n’était pas du traditionnel dîner annuel des champions du monde 98. Lionel Charbonnier avait alors assuré qu’il n’y avait pas de malaise particulier: « Tous les éléments de France 98 étaient des gens très intelligents. Ils ont toujours su mettre leurs egos de côté au profit du groupe. C’est ce qui a constitué notre force. Tout le monde a, depuis, emprunté des chemins divers. […] Ça m’embête d’entendre dire: France 98 se déchire parce qu’on prend ou pas position pour untel ou untel. Mais pour 99,9 % d’entre nous, quand on est ensemble, le plaisir est le même qu’il y a vingt-cinq ans. Et tous restent mes amis. Un ami ne se juge pas. Il se prend et se garde. » Rapporte Sports.fr