Disparités dans l'aide à l'Ukraine : Quand les petits pays portent le plus grand fardeau
Les chiffres révélés par l'Institut Kiel sur la contribution des pays à l'aide à l'Ukraine, exprimée en pourcentage du PIB, mettent en lumière des différences notables dans l'engagement des nations face au conflit en Europe de l'Est.
En tête de liste, le Danemark se distingue avec une contribution impressionnante de 1,83 % de son PIB. Il est suivi de près par des pays baltes comme l'Estonie (1,66 %), la Lituanie (1,43 %), et la Lettonie (1,35 %), des États qui, en raison de leur proximité géographique et historique avec la Russie, perçoivent l'importance de soutenir l'Ukraine dans ce contexte de guerre.
La Finlande, pays également voisin de la Russie, se classe cinquième avec une contribution de 0,88 %. Ces données montrent que les petits pays, malgré des économies plus modestes, ont souvent une implication proportionnellement plus importante dans l'aide à l'Ukraine.
En comparaison, les États-Unis, bien qu'ils soient le principal contributeur en termes absolus, n'ont consacré que 0,35 % de leur PIB à l'Ukraine, se classant ainsi à la 17e place. La France, pour sa part, se situe en 23e position avec une contribution de 0,16 % de son PIB.
Ces chiffres soulèvent des questions sur l'engagement des grandes puissances et leur volonté de soutenir l'Ukraine dans une période critique, en particulier lorsque des pays plus petits prennent une part proportionnellement plus importante du fardeau.