La Disparition, nouveau média épistolaire directement expédié chez ses abonnés
"L'idée de La Disparition est née pendant le premier confinement, lorsqu'on s'est rendu compte que des choses gravées dans le marbre pouvaient disparaître du jour au lendemain" .
Qu'il s'agisse de services publics, de la biodiversité, de quartiers, de métiers ou de maladies, "on a découvert qu'il y avait plein de disparitions qui devaient se raconter" mais pas question de le faire sur un site internet:
"Ce serait assez antinomique, la presse papier étant elle-même en voie de disparition", reconnaît-il.
C'est alors que le format de la lettre s'impose. "Quasiment plus personne ne s'écrit de lettres aujourd'hui.
La boîte aux lettres, c'est pour les factures et les publicités", déplore le co-fondateur.
"On a donc voulu la faire revivre parce que c'est plus personnel, plus intime et ça crée plus de lien entre le lectorat et le média", estime-t-il.