Russie : Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l'URSS, est mort à l'âge de 91 ans
L'ancien dirigeant soviétique, mort mardi à l'âge de 91 ans, avait reçu le prix Nobel de la paix en 1990 pour son rôle dans la fin de la confrontation Est-Ouest.
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Les réactions se succèdent au lendemain de la mort de Mikhaïl Gorbatchev.
Le président américain a rendu hommage au dernier dirigeant soviétique, dans un communiqué publié mercredi 31 août.
Le qualifiant de "leader rare", Joe Biden a rappelé son rôle crucial dans la fin de la guerre froide et mis en lumière dans cet hommage les actes d'un dirigeant ayant assez d'"imagination pour voir qu'un autre avenir était possible et le courage de risquer toute sa carrière pour y parvenir. Le résultat fut un monde plus sûr et davantage de liberté pour des millions de personnes", a-t-il déclaré.
"En tant que dirigeant de l'URSS, il a travaillé avec le président Reagan pour réduire les arsenaux nucléaires de nos deux pays (...). Après des décennies de répression politique brutale, il a adopté des réformes démocratiques", a-t-il relevé.
De sa part, Le président de la Russie, Vladimir Poutine, a exprimé ses "profondes condoléances" après l'annonce de la mort de Mikhaïl Gorbatchev, a annoncé un porte-parole du Kremlin. Le dirigeant "enverra dans la matinée un télégramme de condoléances à la famille et aux proches" de l'ancien dirigeant.
Boris Johnson admire "le courage et l'intégrité" de l'ancien dirigeant, selon Francetvinfo.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué un "dirigeant digne de confiance et respecté", qui a "joué un rôle crucial pour mettre fin à la guerre froide et faire tomber le rideau de fer". "Cela a ouvert la voie à une Europe libre", a-t-elle ajouté.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a rendu hommage à "un homme d'Etat unique qui a changé le cours de l'Histoire". "Il a fait plus que n'importe qui pour provoquer de façon pacifique la fin de la Guerre froide", a-t-il ajouté, évoquant un "défenseur infatigable de la paix".