Dissolution des Soulèvements de la Terre en France : la bataille juridique commence
La dissolution du mouvement écologiste en France a été prononcée en Conseil des ministres autour d’Emmanuel Macron ce mercredi 21 juin à l’Elysée.
La mesure a finalement été prononcée ce mercredi 21 juin en Conseil des ministres. Le mouvement écologiste des Soulèvements de la terre (SLT) a été dissous par la Première ministre, après proposition de Gérald Darmanin.
«Le recours à la violence n’est pas légitime dans un Etat de droit et c’est bien cela qui est sanctionné», a justifié le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, à la sortie de la réunion hebdomadaire autour d’Emmanuel Macron.
«Sous couvert de défendre la préservation de l’environnement», les Soulèvements de la Terre «incitent à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence», justifie le gouvernement dans le décret de dissolution, en listant une série d’actions du collectif ayant entraîné des «destructions matérielles» et «des agressions physiques contre les forces de l’ordre».
«Après nous avoir jeté ses grenades mutilantes au visage, il prétend que nous n’aurions plus le droit d’exister ensemble, ni de nous organiser», a réagi le mouvement écologiste dans la foulée de l’annonce, en référence aux affrontements avec les forces de l’ordre survenus le 28 mars lors de la manifestation de Sainte-Soline contre les méga-bassines.
«Cette dissolution représente déjà une atteinte particulièrement grave aux libertés publiques», affirment-ils dans leur communiqué.
Et de prévenir: «la bataille juridique commence donc», selon Libération.