Donald Trump : vers une révolution au ministère de la Justice
Quand il accédera à la présidence en janvier prochain, Donald Trump a pour objectif principal de cibler le ministère de la Justice.
Selon le Washington Post, Trump envisage initialement un remaniement radical au sein du ministère, prévoyant de renvoyer l'équipe impliquée dans les poursuites pénales à son encontre. En parallèle, il vise à réécrire le récit de l'élection de 2020.
Le président élu Trump dévoilera sa stratégie dès son entrée en fonction, avec une volonté affirmée de se venger de l'équipe dirigée par le conseiller Jack Smith, impliquée dans les affaires le concernant.
Tous les membres de cette équipe seront vraisemblablement limogés, sans exception, même ceux qui bénéficient habituellement de protections contre toute implication politique.
Considérés comme des éléments perturbateurs par les proches du futur président, ces fonctionnaires de carrière devront être écartés du ministère. Toutefois, Trump n'est pas certain des délais et des moyens légaux pour y parvenir rapidement.
En parallèle, il refuse d'accepter sa défaite électorale en 2020 et envisage des enquêtes pour débusquer d'éventuelles fraudes dans les États-clés ayant basculé en faveur de Joe Biden. Cette volonté de réécrire l'histoire soulève des inquiétudes légitimes.
Pour atteindre ses objectifs, Trump a nommé Pam Bondi, une alliée de longue date, à la tête du ministère, épaulée par trois de ses avocats personnels.
Leur mission est claire : stopper ce qu'il considère être une manipulation de la justice et devenir l'instrument de sa vengeance, après sa condamnation pénale fin mai.