Héroïsme à Dublin : Un citoyen brésilien devient le sauveur dans une attaque au couteau, une cagnotte récompense son courage
Le jeudi 23 novembre, le centre-ville de Dublin a été le théâtre d'une attaque au couteau, au cours de laquelle un homme a agressé une femme et trois enfants.
L'incident a pris une tournure héroïque grâce à l'intervention décisive de Caio Benicio, un citoyen brésilien, qui a été salué comme le "véritable héros irlandais".
Caio Benicio, employé de l'application de livraison de plats à emporter Deliveroo, a assisté à la scène et n'a pas hésité à s'interposer pour maîtriser l'assaillant. Armé de son casque de moto, il a utilisé toute sa force pour neutraliser le suspect qui attaquait violemment une fillette. La police est rapidement intervenue, arrêtant l'agresseur sur place. Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a qualifié Caio de "véritable héros irlandais" en reconnaissance de son acte courageux.
Suite à cet événement, une cagnotte en ligne a été lancée pour récompenser le courage de Caio. L'initiateur de cette collecte de fonds a appelé la communauté à contribuer en déclarant : "Cet homme est un héros, et le moins que l'on puisse faire est de lui acheter une pinte. Je vous demande donc de faire un don équivalent au prix d'une pinte de Guinness dans votre pub local pour montrer à Caio que les habitants de Dublin apprécient son acte héroïque."
L'appel à la générosité a été largement suivi, avec plus de 33 000 donateurs ayant participé à la cagnotte, qui a atteint un montant total dépassant les 360 000 euros ce lundi. Certains donateurs ont même versé des sommes dépassant les 1 500 euros. Caio Benicio, reconnaissant envers tous les contributeurs, a souligné que ces dons témoignent de "la générosité des Irlandais".
Lors d'une entrevue avec la presse, Caio a également commenté les émeutes qui ont éclaté à Dublin après l'attaque, attribuées par les autorités à des agitateurs d'extrême droite. "Ils visaient les immigrés. Je suis moi-même un immigré et je suis celui qui a aidé", a souligné le Brésilien, ajoutant que ces heurts n'avaient "aucun sens"