Faits saillants| L'économie mondiale est la proie de la crise du coronavirus en 2020
"Une crise sans précédent, une reprise incertaine", était le titre de la conclusion du Fonds monétaire international sur la situation économique mondiale en 2020.
La pandémie du coronavirus qui frappe le monde, dès le début de 2020, a fortement impacté l'économie mondiale et a provoqué des crises et des déséquilibres sur le niveau économique national ainsi que sur les échanges économiques entre le pays.
Mais comment la pandémie a-t-elle plongé l'économie mondiale dans la tourmente? Un seul regard sur les indicateurs de grandes économies est suffisant pour comprendre comment l'économie mondiale a été fortement affectée.
Les PIB dans le rouge
Les PIB de grandes économies mondiales sont dans le rouge. La Récession est le caractère principal de toutes les économies à l'exception celle de la Chine, qui a réalisé une croissance de 1,8%.
Pour la zone euro, le déficit a atteint -7,5% en Moyen. Les Etats-Unis ont enregistré un déficit du PIB de -3,7%, le Japon -5,3%, le Canada -5,4%, l'Allemagne -5,5%, la France -9,1%, l'Italie -9,1 et le Royaume-Uni -11,2%, selon les estimations de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Les revenus ont été impactés
Outre les PIB, les revenus ont également été affecté par la pandémie et les mesures de prévention appliquées pour refouler le virus.
Selon les estimations d'Eurobaromètre, 31% des Français ont vu leurs revenus impactés par la pandémie. En Allemagne, la proportion atteint 29%. Cet impact grimpe jusqu'à plus de 50% en Grèce, Espagne, Roumanie et Bulgarie et à Chypre.
Les pays dépendant des secteurs gravement touchés sont en pire
Selon le Fonds monétaire international (FMI), la pandémie a causé un choc dans les économies des pays qui dépendent de secteurs gravement touchés, comme le pétrole et le tourisme ou ceux qui sont tributaires des envois de fonds.
D'après l'institution, ces secteurs touchés ont provoqué une réduction de transaction courante de plus de 2% du PIB des pays. Mais la réduction des transactions varie considérablement d'un pays à l'autre, a indiqué le FMI.