Ed Gein : Le Boucher de Plainfield, un monstre macabre hantant l'Amérique
Dans les méandres sombres de l'Amérique du XXe siècle, un nom se détache, enveloppé d'une aura macabre : Ed Gein, dit "le Boucher de Plainfield".
Ce tueur en série américain, hanté par une obsession morbide, s'illustre par la création d'objets à partir de restes humains. Sa descente dans la folie, nourrie par une enfance traumatisante, inspire encore aujourd'hui les maîtres de l'horreur, d'Alfred Hitchcock à Tobe Hooper.
Une enfance marquée par la folie
Né en 1906 dans le Wisconsin, Ed Gein grandit dans l'ombre d'une mère tyrannique et excessivement pieuse, Augusta. Cette dernière, adepte du luthéranisme, inculque à ses fils, Ed et Henry, une crainte irrépressible du péché. Impitoyable et dominatrice, elle isole ses fils du monde extérieur, les privant de toute interaction sociale. Ed, fasciné par sa mère, la vénère comme une divinité familiale.
Une obsession morbide
En 1945, la mort d'Augusta plonge Ed dans le désespoir. Hanté par l'idée de faire revivre sa mère, il sombre dans une obsession morbide. Il commence à fréquenter les cimetières, non pour rendre hommage aux défunts, mais pour exhumer des cadavres et créer des "habits humains". Face à la décomposition des peaux, il se tourne vers des victimes plus "fraîches".
Meurtres et macabres découvertes
En 1957, la disparition de deux femmes, Mary Hogan et Bernice Worden, mène à l'arrestation d'Ed Gein. La police découvre alors l'horreur : le corps décapité de Bernice dans un hangar, et une maison remplie d'objets macabres - masques de peau humaine, crânes transformés en bols, et bien d'autres atrocités.
Un héritage macabre
Officiellement reconnu coupable de deux homicides, Ed Gein ne peut prétendre au titre de tueur en série. Suspecté de 7 autres affaires, il n'est jamais jugé, diagnostiqué schizophrène et interné dans un hôpital psychiatrique jusqu'à sa mort en 1984.
L'histoire d'Ed Gein, aussi macabre soit-elle, a profondément marqué la culture populaire, inspirant de nombreux films d'horreur, comme "Psychose" d'Alfred Hitchcock ou "Massacre à la Tronçonneuse" de Tobe Hooper. Son nom reste gravé comme un symbole de la folie et de l'horreur, hantant encore aujourd'hui l'imaginaire collectif.