EdF : la véritable raison du clash entre Didier Deschamps et Karim Benzema
L’interview de Didier Deschamps plus tôt cette semaine a mis le feu au lac. Benzema a réagi.
« En le quittant, je lui dis : "Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager". En me réveillant, j’apprends qu’il est parti.
C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte. […] Karim m’a dit lui-même qu’il n’aurait pas été prêt (…) Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu l’entendre ou le lire, rapporte Footmercato.
Karim le sait aussi. Je ne sais pas qui colporte pareilles rumeurs.
Ce n’est même plus de la polémique, c’est de la malveillance », a notamment expliqué le sélectionneur national dans un entretien accordé au Parisien.
Des propos qui sont mal passés auprès du principal concerné, visiblement pas d’accord avec les arguments avancées par Deschamps.
Il a ainsi réalisé plusieurs publications sur les réseaux sociaux qui ne laissent que très peu de place au doute.
Samedi soir encore, le Madrilène a utilisé les réseaux pour expliquer qu’il compte bientôt prendre la parole : « bon bah je vais devoir m’expliquer pour le peuple ».
La nuit du 19 au 20 novembre, au coeur du clash
Dans son édition du jour, le journal L’Equipe en dit plus sur la relation entre les deux hommes, et surtout, sur ce départ tumultueux du Qatar.
Alors que le staff médical des Bleus estimait que Benzema n’aurait pas pu jouer avant les demis, l’attaquant, connaissant son forfait, aurait demandé à partir de Doha en vol privé. Seulement, Mohamed Sanhadji, responsable de la sécurité de l’équipe, a expliqué que ça n’allait pas être possible. Il part finalement dans un vol de Qatar Airways pour Madrid tôt le matin, accompagné par un salarié des Bleus.
Là où ça coince, c’est qu’ensuite, Deschamps affirme avoir dit à son joueur qu’il n’y avait pas urgence pour qu’il parte.