Espionnage : Meta ferme 1.500 comptes Facebook et Instagram de « cyber-mercenaires »
La société de Mark Zuckerberg a sévi contre huit sociétés, dont quatre basées en Israël et trois en Inde
NSO et le logiciel Pegasus n’étaient que la partie émergée de l’iceberg. Meta a annoncé jeudi avoir fermé quelque 1.500 comptes Facebook et Instagram liés à des « cyber-mercenaires » qui les ont utilisés pour espionner jusqu’à 50.000 militants, dissidents et journalistes pour le compte de clients dans le monde entier.
Les comptes en question étaient connectés à sept sociétés offrant des services allant de la collecte d’informations publiques en ligne, à l’utilisation de fausses identités pour entrer en relation avec les cibles en passant par de l’espionnage numérique via du piratage. Meta, le nouveau nom du groupe de Mark Zuckerberg, affirme avoir alerté les quelque 50.000 personnes pouvant avoir été visées.
« Ces cyber-mercenaires prétendent souvent que leurs services ne ciblent que les criminels et les terroristes », souligne Meta dans un rapport. « Leur ciblage est en fait sans distinction et inclut des journalistes, des dissidents, des critiques de régimes autoritaires, des familles de membres de l’opposition et des militants des droits humains », ajoute l’entreprise.