Essais nucléaires en Algérie : un contentieux mémoriel majeur avec la France
Plus de 60 ans après le premier essai nucléaire en Algérie, l'identification et la décontamination des sites d'enfouissement des matériaux radioactifs constituent l'un des principaux contentieux mémoriels entre Alger et Paris.
Ce dossier hypersensible est d'autant plus d'actualité que le président français Emmanuel Macron a reconnu, lors d'un déplacement mardi à Papeete, "une dette" de la France pour les essais atomiques réalisés en Polynésie de 1966 à 1996.
Le 4 juillet, veille de la fête nationale algérienne marquant le 59e anniversaire de l'indépendance, l'ex-ministre algérien des Anciens combattants, Tayeb Zitouni, a accusé la France de "refuser de remettre les cartes topographiques qui permettent de déterminer les lieux d'enfouissement des déchets polluants, radioactifs ou chimiques non découverts à ce jour".