Les États-Unis condamnent l'attaque "dévastatrice" d'Israël à Rafah, craignant un "bain de sang" imminent.
Les États-Unis ont exprimé leur préoccupation face à l'escalade des tensions à Rafah, dans le sud de Gaza, mettant en garde contre un "désastre" humanitaire.
Le président Joe Biden a critiqué ce qu'il a qualifié de riposte "excessive" d'Israël dans la région.
Depuis le 7 octobre, Israël mène des opérations militaires en réponse à une attaque sans précédent du Hamas palestinien. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé Israël à protéger les civils, notamment à Rafah.
L'ONU a également exprimé son alarme face à une éventuelle opération terrestre à Rafah, craignant une aggravation du cauchemar humanitaire dans la région.
La nuit dernière, des témoins ont signalé des frappes israéliennes mortelles dans plusieurs parties de Gaza. Le Croissant-Rouge palestinien a déploré la mort de trois enfants dans une frappe sur Rafah.
Alors que les raids aériens se poursuivent, des négociations au Caire, parrainées par l'Égypte et le Qatar avec la participation du Hamas, visent à obtenir un cessez-le-feu et un échange de prisonniers. Les pourparlers s'annoncent difficiles, mais le Hamas se dit ouvert aux discussions.
L'Arabie saoudite a également été impliquée dans des consultations sur la situation à Gaza, exprimant sa volonté de discuter de la normalisation des relations avec Israël après la fin des hostilités et la création d'un État palestinien.