Les États-Unis renforcent leur campagne de vaccination contre la variole du singe
Les autorités sanitaires américaines ont annoncé mardi 28 juin la distribution immédiate de 56.000 doses de vaccin contre la variole du singe - soit cinq fois le nombre de doses déjà distribuées - dans les zones de forte transmission.
Auparavant, la vaccination n'était proposée qu'aux personnes présentant une exposition connue à cette maladie.
Mais il est désormais recommandé que ces vaccins soient aussi administrés «aux personnes récemment exposées à la variole du singe qui pourraient ne pas avoir été identifiées via les enquêtes et la recherche de cas contacts», a annoncé Rochelle Walensky, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire du pays.
Sont par exemple concernés les hommes impliqués dans des relations sexuelles avec d'autres hommes ayant récemment eu plusieurs partenaires sexuels dans un lieu où la présence de la variole du singe est connue, ou encore dans une zone où cette maladie se propage.
Quelque 4.700 cas ont été détectés depuis début mai au niveau mondial, dont 306 aux États-Unis, aucun n'ayant été mortel jusqu'à présent, a précisé Rochelle Walensky.
Connue chez l'être humain depuis 1970, la variole du singe est considérée comme étant bien moins dangereuse et contagieuse que sa cousine, la variole, éradiquée en 1980. Elle est endémique dans plusieurs pays d'Afrique centrale et de l'Ouest, selon Le Figaro.