L’Europe doit convaincre Ankara des conséquences dangereuses de sa politique turbulente
les 24 et 25 septembre, à Bruxelles, le Conseil européen examinera les tensions aux confins de l’Europe : l’effervescence en Méditerranée orientale avec la Turquie.
Dans une tribune au « Monde », l’ancien diplomate Marc Pierini, a indiqué que les 24 et 25 septembre, à Bruxelles, le Conseil européen examinera les tensions aux confins de l’Europe : l’effervescence en Méditerranée orientale avec la Turquie.
Avec, en arrière-plan de cet agenda préoccupant, les pays Européen doit discuter sur la défense antimissile de l’OTAN, la Libye, la Syrie, et l’élection américaine du 3 novembre.
Selon le Monde, À la lumière du contexte interne tendu dû à la situation économique et politique en Turquie, morose que le thème des frontières maritimes est apparu comme l’instrument idéal d’un rassemblement national salvateur : le litige avec la Grèce et Chypre est ancien et multiforme ; les découvertes récentes de gaz au large de l’Egypte, d’Israël et de Chypre illustrent l’injustice faite à la Turquie.
D’après la quotidienne française, la tactique d’Ankara dans la région a effectivement rassemblé les énergies dans le pays, au moins en première analyse.
Toujours selon le Monde, Ankara se retrouve diplomatiquement isolée, non seulement vis-à-vis de l’Union européenne, mais aussi des Etats-Unis, de la Ligue arabe.
De surcroît, Ankara a sous-estimé la puissance des principes de l’UE : solidarité interne, bonnes relations de voisinage, résolution pacifique des différends.
La conquête de cette nouvelle frontière maritime et gazière s’est donc organisée autour d’un accord avec la Libye sur une zone commune (novembre 2019), d’une vaste campagne de recherche et de forage dans les eaux grecques et chypriotes appuyée par des moyens militaires considérables, et d’un formidable effort médiatique alliant réseaux sociaux et communiqués outrés de la diplomatie turque.
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