Fiat quittera l’Algérie? les précisions d'un responsable algérien
Réagissant aux rumeurs faisant état du depart de la marque italienne Fiat de l'Algérie, le wali d’Oran a ouvertement clarifier certains points.
Le wali d’Oran (Ouest de l'Algérie), Said Sayoud, lève le voile sur davantage de détails en ce qui concerne le projet d’automobile de l’enseigne Fiat, en Algérie, selon Dzair Daily.
Alors que le dossier prend la route d’effet, des rumeurs courent les couloirs relayant le renoncement de Fiat au lancement du projet. Auprès des médias, Sayoud a saisi l’occasion pour mettre les choses au clair.
En effet, ce dernier a démenti ces rumeurs qui sont sans fondement. Il a souligné que l’usine s’est engagée envers le gouvernement algérien. Avant de proférer : « Nous travaillons sur l’instauration de tout ce qui est nécessaire au niveau de la zone industrielle Tafraoui ». Et ce, dans l’optique de la mise en place de toutes les conditions pour la réussite du projet.
Il s’agit de ce qu’a rapporté le média arabophone Echorouk (algérien). En fait, ces rumeurs ont vu le jour, sur les réseaux sociaux, moins d’un mois après la conclusion du contrat entre l’Algérie et la marque italienne. Toutefois, la société italienne n’a communiqué aucune nouvelle information suite à la propagation de ces rumeurs.
Les investisseurs hâte de voir le lancement projet du projet
Pour rappel, le 13 octobre 2022, le ministère algérien de l’Industrie a signé le contrat avec la société italienne Fiat. Cet accord intervient dans le cadre de la réalisation d’un projet de construction d’automobiles en Algérie. Ainsi, les responsables ont convenu de construire la première voiture, en Algérie, avant la fin de l’année 2023.
C’est ce qu’a précisé Sayoud aux micros des médias, notamment Echorouk. Du reste, le wali d’Oran a précisé : « Les investisseurs sont, chaque jour, en contact constant avec nous ». Selon le même intervenant, ces derniers souhaitent savoir du nouveau quant au début du lancement des investissements.
« Et ce, pour leur accorder l’autorisation de lancer le travail et la mise en place de leurs projets », a-t-il indiqué. Avant de conclure que le gouvernement consent tous les efforts afin de fournir le meilleur environnement aux investisseurs. Notamment locaux ou étrangers. Tout en insistant sur le fait que le renoncement de Fiat n’est qu’une propagande.