Combats au Karabakh : l’UE met en garde contre les conséquences de l'ingérence étrangère
L'UE a mis en garde contre les conséquences de l'ingérence étrangère dans les affrontements sanglants entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, au milieu des accusations d'Erevan contre Ankara de fournir un soutien politique et militaire à Bakou
L'Union européenne a mis en garde contre les conséquences de l'ingérence étrangère dans les affrontements sanglants entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, au milieu des accusations d'Erevan contre Ankara de fournir un soutien politique et militaire à la capitale de l'Azerbaïdjan Bakou.
Alors que Bruxelles n'a pas été en mesure de confirmer les informations selon lesquelles des puissances étrangères étaient impliquées dans le conflit en cours pour la deuxième journée consécutive, le porte-parole des Affaires étrangères de l'UE, Peter Stano, a souligné que toute ingérence extérieure est "inacceptable".
Les déclarations du responsable européen ont été faites à la lumière d’informations selon lesquelles le premier lot de mercenaires syriens dirigés par le régime turc était arrivé, dimanche, en Azerbaïdjan qui a démenti cette nouvelle.
Mais de l'autre côté officiel, l'Arménie a accusé la Turquie de fournir un soutien politique et militaire à son voisin, l'Azerbaïdjan.
Le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que le soutien militaire turc à Bakou comprenait des hélicoptères et des drones.
Pour la deuxième journée consécutive, les combats se poursuivent dans la région du «Karabakh», disputée entre Bakou et Erevan, dans les pires affrontements de la région depuis quatre ans, avec des dizaines de morts des deux côtés.
Face à cette escalade, les réactions internationales inquiètes continuent d'appeler les deux voisins à cesser le feu et à revenir sur la voie des négociations.