COP28 : L’activation du Fonds pour les pertes et dommages est un objectif mondial
Le monde parie sur la conclusion d’un accord sur les cadres nécessaires pour activer le Fonds pour les pertes et dommages lors de la Conférence des parties sur le climat COP28, à Dubaï en novembre prochain.
Le Dr Mahmoud Mohieldin, pionnier du climat pour la présidence égyptienne de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) et envoyé spécial des Nations Unies pour financer l'Agenda 2030 de développement durable, a souligné que tous les gouvernements concernés par la question climatique doit être abordée d’une manière qui préserve les droits humains à l’accès à l’eau, à la propreté, à l’alimentation, au logement, à un niveau de vie décent et à d’autres besoins humains fondamentaux.
Lors de sa participation à une réunion au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme à Genève, Mohieldin a souligné qu'il prenait plus au sérieux les pertes et les dommages résultant du changement climatique.
Lors de sa rencontre avec l'ambassadeur Mohamed Nasr, directeur du département du climat, de l'environnement et du développement durable au ministère des Affaires étrangères, il a indiqué être parvenu à un accord sur les cadres nécessaires pour activer le Fonds des pertes et dommages, l'un des résultats les plus importants du le 28e Sommet à Dubaï cette année.
Il a également expliqué que pour faire face au changement climatique, il est nécessaire de combler de toute urgence l'écart existant entre les capacités, le financement et la technologie nécessaires pour parvenir à l'atténuation des émissions et à l'adaptation au changement climatique dans les pays en développement et ce qui est disponible dans ces pays.
Lors de sa participation à la réunion de l'Organisation internationale du travail, Mohieldin a souligné que le succès du processus de transition juste vers des économies vertes dépend de la garantie de la réalisation des objectifs de développement social et économique des sociétés, expliquant que l'action climatique doit être cohérente et intégrée avec des politiques durables, de développement économique et social dans le cadre d'une approche globale qui renforce le lien entre la lutte contre le changement climatique et la réalisation d'autres objectifs de développement durable.