Football : la recette d'un match de Coupe de France.. voici les nouveautés
Coutume, obligation, ou "gentlemen’s agreement" ? Tous les ans, la recette des matchs de Coupe de France entre clubs évoluant dans des divisions différentes fait parler d’elle, pour de bonnes ou de mauvaises raisons.
La Coupe de France et son lot de belles histoires sont de retour, avec l'entrée en lice, dès le vendredi 5 janvier, des clubs de Ligue 1. 64 clubs, de Régional 1 à la Ligue 1, vont s’affronter lors des 32e de finale.
Parmi ces belles histoires, il y a toujours celle de David contre Goliath, celle de ces Petits Poucets qui vont rencontrer les ogres du championnat - le Paris Saint-Germain (contre Revel), l'Olympique de Marseille (face à Thionville) par exemple - et pourquoi pas les battre.
Mais il y en a une autre, de gros sous cette fois-ci, qui parfois a pu créer la polémique : le versement d’une part ou de l’intégralité de la recette du match au club qui joue dans une division amateur. Cette pratique, apparemment noble, est-elle obligatoire ?
Le règlement de la Fédération française de football (FFF) est très clair en ce sens : les deux équipes doivent se partager la recette du match, issue de la billetterie, une fois les frais d’organisation et la TVA déduits.
Aucun club n’a l’obligation de reverser sa partie à son adversaire. Cette coutume tient en réalité plus du "gentlemen's agreement" et de l’image qu’un président voudrait donner de son club.
Depuis 2011, les rencontres se jouent systématiquement sur le terrain du club qui se situe hiérarchiquement deux divisions en dessous. Les clubs n'ont pas forcément les infrastructures nécessaires pour recevoir de grosses écuries et doivent avancer de grosses sommes pour organiser la rencontre.
D'où l'importance de la recette, et éventuellement de son versement. Par exemple, ce samedi 6 janvier, l'US Revel reçoit ainsi le PSG au stade Pierre-Fabre de Castres - environ 12 000 places - , son stade n'étant pas homologué, selon France Tv info.