Football : les détails du contrat de Carlo Ancelotti au Brésil
Carlo Ancelotti va reprendre les rênes de la Seleçao à la fin de son contrat avec le Real Madrid en juin 2024.
Le technicien aura un défi immense, celui de remettre sur le devant de la scène internationale l'équipe nationale du Brésil. Il visera ainsi la Coupe du monde de football en 2026.
Calme au bord du terrain, Carlo Ancelotti a déjà atteint l'empyrée du football européen avec le Real Madrid. .
Et c'est un défi à son immense mesure qui l'attend avec le Brésil, dont il prendra la tête en 2024 : ramener une "Seleçao" notoirement fébrile sur le toit du monde.
"Carlo ne s'énerve jamais", disait son ancien joueur Paolo Maldini. Et pourtant, il faudra bien que l'Italien de 64 ans remette les pendules à l'heure, car l'espoir qu'il porte est gigantesque puisqu'il s'agit d'offrir à la sélection brésilienne son sixième sacre mondial qui la fuit depuis 2002.
C'est bien la Coupe du monde 2026 que le Brésil vise avec Ancelotti, même si ce dernier prendra ses fonctions dès la Copa America de l'an prochain (juin-juillet) aux Etats-Unis, au terme de son contrat avec le Real.
Fort d'une quatrième Ligue des champions remportée avec la "Maison Blanche" en 2022 et une armoire débordant de 26 trophées, son recrutement est l'un des meilleurs possibles pour le Brésil. D'ici la Copa, c'est Fernando Diniz, le technicien de Fluminense (D1 brésilienne) qui assurera l'intérim.
Force tranquille
"Carletto" arrivera ainsi en remplacement de Tite, auquel n'ont succédé que des intérimaires depuis sa démission l'hiver dernier, après l'échec cuisant en quart de finale du Mondial au Qatar.
Éliminé par la Croatie aux tirs au but, les "Auriverde" s'avançaient pourtant en favoris, malgré un beau jeu intermittent. Sur les terres de Pelé, légende décédée le 29 décembre dernier, Carlo Ancelotti est ainsi attendu comme la "force tranquille" qui remettra la nation la plus titrée de l'histoire en Coupe du monde (5 fois) sur le chemin du succès.
Son fameux sourcil gauche levé trahit un technicien tout en flegme. Une qualité indispensable pour gérer les egos, dans une équipe où il retrouvera Vinicius, Rodrygo et Eder Militao, mais aura surtout à s'occuper du cas Neymar, si celui-ci poursuit sa carrière internationale. Ancelotti était un choix de la Confédération brésilienne de football (CBF). Son président, Ednaldo Rodrigues, le voulait absolument "pour son palmarès, mais aussi parce que c'est une bonne personne", a-t-il expliqué sur la chaîne beIN Sports.