Football: Toni Kroos déplore les conséquences de l’immigration en Allemagne
La star du football en Allemagne, Toni Kroos, 34 ans, vient de prendre sa retraite à l’issue de la défaite de l’Allemagne contre l’Espagne en quarts de finale de l’Euro 2024.
Mais ce dernier, qui jouait au Real Madrid et qui vit donc en Espagne, a fait une sortie médiatique relevée par toute la presse, sur son souhait de ne pas retourner vivre en Allemagne :
«L’Allemagne n’est plus le pays qu’il était il y a 10 ans. Que ce soit en 2006 ou aujourd’hui, de nombreuses personnes ont été accueillies à bras ouverts. Je trouve cela sensationnel. Je pense vraiment que c’est formidable, mais je crois que c’était trop incontrôlé. Je pense que nous n’avons pas réussi à exploiter cette approche ou cette idée fondamentalement très positive, que je soutiens à 1000% parce que je trouve sensationnel que des gens viennent chez nous de l’extérieur et qu’ils soient heureux», a tout d’abord lancé l’ex-international allemand dans le podcast ZDF.
« Je pense que nous l’avons tout simplement sous-estimée et qu’en fin de compte, elle était tout simplement trop incontrôlée. Et il est clair que lorsque beaucoup de gens viennent, il y a toujours un pourcentage, tout comme parmi les Allemands, parmi beaucoup d’Allemands, il y a aussi un pourcentage qui ne nous fait pas de bien et qui ne se fait pas de bien à lui-même. Et c’est la même chose avec beaucoup de gens qui viennent. Si vous ne pouvez pas distinguer ceux qui ne nous font pas de bien, alors cela devient difficile à la fin. Et bien sûr, l’attitude des Allemands sera toujours plus divisée sur cette question, même si l’idée fondamentale que des gens viennent, dont nous avons évidemment aussi besoin, qu’ils soient ici, est étonnante et bonne ».
Et d’affirmer vouloir vivre en Espagne car tiraillé par « la peur de voir (s)a fille sortir après 23h dans une grande ville allemande ».
Suffisamment rares sont les sportifs qui osent aller contre le narratif dominant, pour mérité d’être souligné. Même si le rôle d’un sportif devrait toutefois se cantonner à celui de faire du sport, et pas de se transformer en militant politique comme on a pu le voir avec des joueurs de l’équipe de France de football ou des sportifs à l’occasion des législatives.