En vidéo..Le président du GPF à Al-Ain News: Former les jenunes africains pour un meilleur avenir
Le Président du Groupement du patronat francophone (GPF), Jean-Lou Blachier a mis en avant l’importance de la formation pour les jeunes africains pour le développement de leur continent.
Dans une interveiw accordée à Al-Ain News, M. Jean-Lou Blachier a indiqué qu'"il y a trop de jeunes qui sont de par le monde, bien évidemment en Afrique, mais pas qu'eux qui sont finalement dans une situation très compliquée parce qu'ils savent à peine lire compter et dans la situation qui est la nôtre".
"Je parlais tout à l'heure d'innovation. Je crois qu'on n'arrive pas à s'insérer si on n'a pas cette possibilité de savoir lire et compter. Donc j'ai souhaité vraiment mettre un accent particulier sur celui de la formation et la formation des jeunes", a-t-il enchaîné.
Après avoir rappelé qu'il existait un âge médian en Afrique, de l'ordre de 14 ans et qu'on est en train de nous dire que dans 2050, il y aura 2 milliards de personnes qui habiteront en Afrique, le même responsable français a affirmé qu'il fallait vraiment, de façon forte, que "nous puissions trouver une situation pour arriver à former ces jeunes d'ailleurs qui seront une force pour justement les pays dans lequel ils habitent".
"Et vous savez que madame Édith Cresson, qui était l'ancienne Premier ministre, a créé l'école de la deuxième chance il y a de ceci bien longtemps et madame Édith Cresson est également présidente d'honneur du Groupement du patronat francophone", déclare le patron du GPF au microphone d'Al-Ain News.
Et de preciser que" nous avons vu avec elle cette idée de formation qu'elle souhaite absolument porter, notamment en Afrique, à travers les écoles de la deuxième chance", poursuit-il.
"M. Jean-Lou Blachier a indiqué que la première école de la deuxième chance qui se fera justement en Afrique sera en Côte d'Ivoire".
"Hier, dans ma discussion avec l'ambassadeur du Sénégal en France, je lui ai proposé également qu'on fasse la même chose au Sénégal parce qu'il faut absolument qu'on arrive à former les jeunes, à leur donner cette possibilité de s'insérer dans la population et dans les activités économiques futures", revèle le même responsable français, ajoutant que "ce sera la même chose lorsque je vais rencontrer le président de RDC de la République démocratique du Congo. Je veux lui dire exactement la même chose".
"La formation des jeunes, c'est notre avenir. Il faut absolument qu'on considère cela avec beaucoup d'importance", a-t-il soutenu.
"Le Groupement du patronat francophone, dans ce sens là, a vraiment envie d'y prendre vraiment sa part. La raison est simple, c'est que nous sommes en train de faire un développement économique, de contribuer au développement économique des pays qui sont ceux de nos adhérents", explique-t-il.
"Eh bien, à partir du moment ou on contribue à faire ce choses là. Je souhaiterais également qu'on arrive à industrialiser également les les pays africains industrialisés. Il faut dire aussi d'avoir des compétences et des compétences. Elle ne peut venir que s'il y a de la formation. C'est la raison pour laquelle j'assiste vraiment beaucoup sur la formation des jeunes", conclut-il.