La France rappelle à Raïssi sa "préoccupation" sur les droits de l'Homme
La France a également rappelé sa "pleine mobilisation" pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien
La France a pris "acte" ce lundi de l'élection de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi à la présidence en Iran, rappelant sa "préoccupation" sur les droits de l'Homme dans ce pays et sa "pleine mobilisation" pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien.
"Nous rappelons les préoccupations que nous avons régulièrement exprimées concernant la situation des droits de l'Homme en Iran et de nos ressortissants emprisonnés dans ce pays, que nous continuerons de suivre avec attention", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Le nouveau président, élu vendredi, a assuré lundi avoir "toujours défendu les droits humains", alors que les Etats-Unis et des ONG occidentales l’accusent notamment de tortures et d'exécutions sommaires pendant sa longue carrière au sein de l'appareil judiciaire. Deux Français, la chercheuse Fariba Adelkhah et le touriste Benjamin Brière, sont en outre détenus en Iran, accusés comme une douzaine d'autres Occidentaux d'espionnage ou d'atteinte à la sécurité de l'Etat, ce qu'ils réfutent.
"Nous réaffirmons notre volonté d'un retour à la pleine mise en œuvre de l'accord de Vienne sur le nucléaire, en vue duquel la diplomatie française est pleinement mobilisée", a par ailleurs ajouté la porte-parole du Quai d'Orsay, Agnès von der Mühll.
M. Raïssi a rappelé pendant la campagne que la priorité de son pays était d'obtenir la levée des sanctions américaines.