France : Un rapport alarmant pointe la propagation de l’islam politique
Dans un rapport alarmant publié jeudi dernier et dont jounral français "Le Figaro" a pu prendre connaissance, la commission d’enquête sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre a pointé «la réalité de la radicalisation islamiste» en Fra
Dans un rapport alarmant publié jeudi dernier et dont jounral français "Le Figaro" a pu prendre connaissance, la commission d’enquête sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre a pointé «la réalité de la radicalisation islamiste» en France et ses répercussions sur l’organisation de la société.
«L’islamisme radical est polymorphe, s’insinuant dans tous les aspects de la vie sociale et tend à imposer une nouvelle norme sociale en se prévalant de la liberté individuelle.»
«On pose un sujet de société: toute la France, sauf l’Ouest, est touchée par un islam radical», a prévenu la rapporteur, la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio (Val-d’Oise).
«Aujourd’hui, en France, on assigne à résidence des gens au nom d’une norme religieuse. On ne peut pas l’accepter. C’est maintenant ou jamais qu’il faut réagir», met-elle en garde.
Créée en novembre 2019 à l’initiative du groupe Les Républicains au Sénat, la commission, composée d’une trentaine de sénateurs, a auditionné acteurs institutionnels, membres associatifs, chercheurs et responsables politiques afin de tenter de dresser un tableau le plus complet possible des menaces qui pèsent sur la France.
La commission d’enquête a alors indiqué : «La France, qui n’est pas un assemblage de minorités mais une nation, ne peut avoir de doctrine d’accommodement raisonnable», ainsi qu’elle s’inquiète de «la diffusion des comportements qui remettent en cause le vivre ensemble et portent atteinte directement à la liberté de conscience, à l’égalité entre les hommes et les femmes et aux droits des personnes homosexuelles».
Surtout, «au-delà des lieux de culture, on assiste à la constitution dans certains quartiers d’un écosystème islamiste, souligne Jacqueline Eustache-Brinio, où l’on vit entre soi».
Une base de données des élèves scolarisés à domicile
Afin de permettre à la France de «faire face» et d’«enrayer la machine de prédication», les parlementaires ont formulé 44 propositions dans les champs économique, éducatif, social et culturel qui refusent les statistiques ethniques pour la définition d’une politique publique, plaidant pour une meilleure formation des élus locaux ainsi que des agents des administrations publiques sur la laïcité et l’islam radical, a cité Le Figaro.
Cela intervient dans le cadre d’éviter que les islamistes puissent «contrôler une partie de la population française», la commission d’enquête a demandé aussi le «rétablissement» de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et la réactivation de la police des cultes, en renforçant en particulier «l’infraction d’atteinte à la liberté de conscience».
Ainsi que l’interdiction sur le territoire des prédicateurs du groupe terroriste des Frères musulmans, les sénateurs réclament l’obligation, pour les associations à caractère cultuel, de faire la transparence sur leurs ressources, en particulier celles provenant de l’étranger.
La commission a mis l’accent sur toute association souhaitant bénéficier de subventions des collectivités locales devra aussi s’engager à «signer une charte incluant le respect des valeurs de la République».
Les sénateurs font valoir la nécessité de créer une base de données des élèves scolarisés à domicile et dans les établissements hors contrat, en vérifiant la formation de ceux qui les encadrent. «L’école doit se faire dans un cadre républicain», rappelle la rapporteur.