France : ce qu'il faut retenir des annonces de Macron lors de ses vœux aux soignants
En visite dans un hôpital de l'Essone, le président français a présenté, vendredi, des mesures destinées à répondre aux difficultés du secteur.
Le chef d'État français a présenté ses "vœux aux acteurs de la santé", vendredi 6 janvier, dans un hôpital de l'Essonne, à Corbeil-Essonnes.
"On doit revoir l'organisation du temps de travail" à l'hôpital, a déclaré le président, demandant une "remise à plat" de l'"hyper-rigidité" des 35 heures "d'ici au 1er juin".
Il a également appelé à redonner davantage d'autonomie aux services au sein de chaque hôpital et à installer un "tandem administratif et médical" à la direction des hôpitaux, rapporte Franceinfo.
Mieux payer certains médecins. "Nous allons mieux rémunérer les médecins qui assurent la permanence des soins et ceux qui prennent en charge de nouveaux patients", a-t-il annoncé, évoquant également "celles et ceux qui vont être prêts à former des jeunes" et à "participer aux coups de chauffe".
Il a également promis aux 600 000 Français atteints d'une maladie chronique et n'ayant pas de médecin traitant de se voir proposer "une équipe traitante" avant la fin de l'année.
Sortir de la T2A. Dans son discours, le chef de l'Etat a déclaré vouloir "sortir de la tarification à l'activité" dès 2023 pour privilégier "des objectifs de santé publique", sans toutefois délaisser "une part de rémunération à l'activité qui est tout à fait légitime".
"Dégager du temps utile de soin." "On va mettre une décennie" pour apporter des changements "en profondeur", a prévenu le chef de l'Etat, rappelant que, malgré la fin du numerus clausus, "on ne forme pas des médecins en un an ou deux ans".
Pour faire face à l'urgence, "nous allons accélérer le recrutement des assistants médicaux pour les médecins", a-t-il déclaré, souhaitant soulager les soignants des tâches administratives. Ces assistants passeront d'environ 4 000 aujourd'hui à 10 000 d'ici à la fin 2024.