France/ Inflation : Bruno Le Maire assure qu’ Il n'y aura pas de mars rouge
La grande distribution alerte depuis plusieurs semaines sur une nouvelle hausse des prix dans les rayons au mois de mars.
«Il faut arrêter de jouer avec les peurs des Français», lance ce lundi matin le ministre de l'Économie sur BFMTV.
«Il n'y aura pas de mars rouge» pour le portefeuille des Français, assure Bruno Le Maire, tout comme il n'y a pas eu de «décembre noir».
«Toutes les couleurs vont y passer, ce n'est pas la réalité», fustige-t-il.
Depuis plusieurs semaines, les enseignes de la grande distribution alertent sur une explosion des prix – de l'ordre de 10% – dans leurs magasins à partir du mois de mars. Le spécialiste du secteur Olivier Dauvers avait employé l'expression «mars rouge» pour donner la mesure de ce qui attend les clients.
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Cette hausse soudaine des prix serait la conséquence des négociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs sur le prix de gros des marchandises vendues en rayon.
L'industrie agroalimentaire se voit contrainte d'augmenter les tarifs proposés aux distributeurs en raison du contexte inflationniste auquel elle doit faire face depuis plus d'un an.
Bruno Le Maire estime toutefois que «chacun fera des efforts» au cours de ces négociations commerciales.
Le ministre de l'Économie recevra les deux parties «dans les prochains jours», avec la ministre en charge de ses sujets Olivia Grégoire, «pour protéger le pouvoir d'achat des Français» et «trouver des solutions ensemble».
Soucieux d'apaiser les esprits, le numéro 2 du gouvernement tient son cap ce lundi en affirmant que l'inflation baissera au terme du premier semestre 2023.
«D'ici l'été prochain, l'inflation devrait refluer et il n'y a aucune raison que les prix s'enflamment en mars», a-t-il déclaré. Le ministre n'a pas donné de précision sur l'inflation alimentaire, qui a augmenté de 13,5% sur les douze derniers mois, selon l'Insee.
Les négociations entre distributeurs et industriels prendront fin le 28 février prochain.
Nous rapporte Le Figaro .
