La France fait face à l'influence des Frères musulmans en Afrique
La presse française a fourni des analyses approfondies des déclarations d’Emmanuel Macron, lors de sa récente visite en Algérie, dans lesquelles il a averti que son pays était visé par des activistes de "l'islam politique", qu'il accusait de pratiquer et
Le journal français "Le Monde" s'est montré très intéressé à appeler la jeunesse algérienne et africaine à ne pas se laisser emporter par les campagnes de "manipulation" massive des réseaux sociaux contrôlés par des "puissances étrangères" à distance, qui leur présente la France comme "ennemi ".
De son côté, le magazine "Jeune Afrique" a réalisé un entretien avec Azouz Begag, ancien ministre français délégué à la Promotion de l'égalité des chances, qui a estimé que la crise énergétique qui menace la France fait partie des facteurs susceptibles de changer la donne pour le peuple et le pouvoir en Algérie, la vie de millions de jeunes qui veulent construire leur avenir dans leur pays.
"Le Journal du Dimanche" a aussi parlé de l'importance de la rencontre de nombre d'intellectuels algériens avec le président français dans le cadre de discuter sur des moyens de renforcer les relations culturelles entre la jeunesse algérienne et française et travailler à construire des ponts d'amitié et de confiance entre eux loin des agendas de l'Islam politique. Dans une interview à l'hebdomadaire français, le romancier algérien Yasmina Khadra a affirmé que la majorité du peuple algérien ne se soucie pas des appels à l'hostilité et à la haine publiés sur les réseaux sociaux envers les Français en tant que peuple.
Quant au journal "Le Parisien", il a estimé que les questions de mémoire commune entre les deux pays figuraient parmi les dossiers les plus importants abordés par Emmanuel Macron et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, expliquant que le président français se retrouvait face au passé qui a réuni les deux rives de la Méditerranée malgré l'annonce par l'Elysée que la visite est principalement dédiée à l'avenir et à la jeunesse.
Il est devenu clair que le gouvernement français a récemment intensifié sa stratégie contre la haine et les discours séparatistes, en formant une commission paritaire entre les différents ministères concernés pour lutter contre l'extrémisme, et pour aider la jeunesse.