Affaire Lola: une proche de la principale accusée expulsée en Algérie
Friha, la sœur de la première suspecte de l’assassinat de Lola, a été arrêtée pour absence de séjour en France et placée dans un Centre de rétention administrative (CRA), pour l'expulser vers l’Algérie, son pays d’origine.
De ce fait, la politique relative aux sans-papiers, particulièrement ceux de nationalité algérienne, connaît un durcissement sans précédent.
"Le XIX arrondissement de Paris vit un véritable drame depuis l’effroyable meurtre de la petite Lola, âgée de 12 ans. Cette tragédie, rappelons-le, est survenue il y a plus d’un mois au domicile de Friha.
Là où logeait, pendant son absence, sa sœur Dahbia B., avant d’y commettre un homicide des plus atroces et des plus monstrueux.
Le plus déconcertant dans l’histoire, c’est que derrière le sourire espiègle qu’arborait la meurtrière se cachait un côté glauque et assez taciturne.
Dans une entrevue accordée au média français, Info France, Stéphanie Germain, docteur en psychologie, a répondu à de nombreuses questions.
Elle a notamment livré une vérité glaçante au sujet de la jeune femme de 24 ans". écrit Dzairdaily.
Affaire Lola : les multiples facettes de la suspecte
"Comme cité plus haut, le meurtre abjecte de Lola fait toujours l’objet de l’actualité partout dans l’Hexagone.
Son petit corps a en fait subi une multitude d’actes horribles de barbarie, avant qu’il ne soit mutilé en mille morceaux.
Il a été mis dans une malle qui a été retrouvée le 15 octobre dernier en bas de l’immeuble où elle logeait Dahbia B.
Algérienne de 24 ans, cette dernière était sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Stéphanie Germain, spécialiste en psychanalyse, a essayé d’expliquer ce qui a pu amener Dahbia B. à commettre une telle barbarie.
Elle a ainsi fait savoir qu’il existe un concept important en psychanalyse, « Pro self ». « Dans le sens où des individus qui paraissent ordinaires, qui s’intègrent dans la société et ne dégagent aucun signe délirant. On parle souvent de délire à bas bruit », a-t-elle encore expliqué.
La même experte française a affirmé que « ce genre de profils rentrent dans les normes mais dès qu’on creuse un peu plus on retrouve des éléments d’un psychique complètement détérioré ».
« Ce qui s’explique en effet par une psychose, une schizophrénie et une paranoïa », a encore précisé Stéphanie Germain". Selon Dzairdaily.