L'activiste Nathalie Yamb interdite d'entrée et de séjour sur le territoire français
L’activiste Nathalie Yamb a reçu une notification d’interdiction d’entrée et de séjour sur le territoire français. Paris lui reproche d’attiser un sentiment anti-français sur le continent africain avec un penchant pour la Russie.
Nathalie Yamb est interdite de séjour en Franc. Elle est accusée, entre autres, de tenir des propos virulents et de propager de la désinformation à l’égard de la France.
Elle est de ce fait interdite d’entrée dans l’Hexagone. Le député Thomas Gassilloud, président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, soutient « pleinement cette décision d’interdiction de séjour ». Non sans donner ses raisons.
Londres présente des mesures budgétaires, Truss joue son poste
«Nathalie Yamb, très active sur les réseaux, est un relais de propagande russe sur le continent africain et qui participe à la diffusion de fausses informations, sans doute pour des intérêts personnels, en tenant des propos très virulents contre la France en Afrique, y compris en encourageant le recours à la violence », affirme l’élu.
L’activiste suisso-camerounaise de 53 ans est très connue des réseaux sociaux, depuis plus d’une décennie.
Elle a saisi l’opportunité du premier sommet Russie-Afrique, organisé en 2019 à Sotchi, pour ouvertement cibler la France qui, selon elle, « considère toujours le continent africain comme sa propriété ». Sans gants, elle accuse l’Hexagone de tous les maux.
Son discours panafricain, anti-impérialiste, trouve un écho sur le continent africain. Ses sorties contre la France, qu’elle accuse de néo-colonalisme, sont relayées et prennent très vite de l’ampleur.
Dans son propre pays le Cameroun, ailleurs comme au Mali, au Burkina, son appel est suivi entrainant une mise en péril des intérêts français sur le continent. Suffisant pour que Paris réagisse.
Par un courrier recommandé envoyé le vendredi 14 octobre, les autorités françaises ont en effet notifié à Nathalie Yamb son interdiction d’entrée et de séjour sur le territoire français.
Ce, suivant un arrêté pris le 12 janvier 2022. La France reproche notamment à l’activiste d’encourager le recours à la violence contre des symboles français sur le continent.Nous rapporte Afrik.com .