Attentat de Conflans : Ce que l'on sait de l'attaque terroriste contre un professeur, décapité
Un professeur d'histoire-géographie, qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, a été décapité près d'un collège vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
Trois semaines après l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. Un professeur d'histoire-géographie, qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, a été décapité près d'un collège vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
Un attentat terroriste islamiste caractérisé", selon les termes du Président français 'Emmanuel Macron.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé s'être aussitôt saisi de l'enquête, ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Selon un source judiciaire, neuf personnes dont un mineur ont été placées en garde à vue. Il s'agit des parents, d'un grand-parent et du petit frère du suspect, mais aussi d'un parent d'élève qui avait posté une vidéo sur internet.
Que s'est-il passé ?
Selon les informations des media françaises, à proximité du collège du Bois d'Aulne, la police a fait face à un homme qui l’a menacé. Il a tiré sur les policiers avec un pistolet air soft (pistolet à bille à air comprimé qui n'est pas létal).
Les policiers ont fait feu à dix reprises et ont abattu l'assaillant. Les forces de l'ordre lui avaient demandé de mettre son arme à terre, ce dernier a refusé.
Que sait-on de la victime ?
La victime est un professeur d'histoire de 47 ans. Il avait montré pendant l'un de ses cours des caricatures de Mahomet à ses élèves. Il avait fait l'objet de menaces après ce cours.Je
Que sait-on de l'assaillant ?
Le suspect est un jeune homme de 18 ans d'origine tchétchène, né à Moscou en 2002, il était inconnu des services de renseignement, selon une source proche du dossier.
Quelles sont les réactions ?
"C'est la République qui est attaquée" avec "l'assassinat ignoble de l'un de ses serviteurs", a réagi pour sa part le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, sur Twitter.
Cette attaque atteint un "niveau de barbarie insoutenable", a condamné la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen.
"Ignoble crime", s'est indigné le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.