France/Pass sanitaire : l'exécutif minimise les accusations des manifestants contre les restrictions
L'exécutif minimise les accusations brandies lors des rassemblements qui se sont tenus ce mercredi contre sa politique sanitaire.
Interrogé sur Cnews, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité a jugé les critiques des participants «hors de propos». «La liberté va aussi loin qu'elle n'est pas au détriment de celle des autres» a martelé Franck Riester.
«Nous sommes dans une grande démocratie. La démocratie ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autorité» a-t-il souligné. Les mesures dévoilées ce lundi par Emmanuel Macron sont tout à fait raisonnables, dans le cadre de la pandémie, et «le président sait prendre les bonnes décisions dans ces moments», a-t-il argué. L'objectif du gouvernement reste de «préserver et protéger» ses concitoyens, coûte que coûte, a ajouté l'homme fort d'Agir.
Interrogé au sujet de la colonne du député européen (LR) François-Xavier Bellamy, parue ce mercredi dans nos colonnes, le ministre des Affaires européennes et du commerce extérieur n'a pas fait de détours. «La pandémie a bouleversé notre modèle de société, on a été confiné pendant des semaines et des mois», a-t-il rétorqué. Le philosophe accuse l'exécutif de transformer «nos vies quotidiennes, nos relations humaines, notre modèle de société», une modification «qui s'accomplira de manière certaine et potentiellement irréversible par la mise en œuvre du pass sanitaire». Franck Riester lui a répondu que la pandémie avait déjà «bousculé nos modèles» et que le but était désormais d'éviter «que les contraintes du passé se reproduisent».