France: cette nouvelle révélation sur le bébé qui fait basculer le dossier Pierre Palmade
Le 10 février dernier, Pierre Palmade percutait un véhicule à la hauteur de Villiers-en-Bière en Seine-et-Marne, à proximité de Dammarie-les-Lys.
À son bord, trois personnes : une jeune femme, enceinte de sept mois, qui va perdre son enfant, un enfant de six ans, et son père, le conducteur. Hospitalisée en urgence, la jeune femme va ainsi perdre l’enfant qu’elle portait.
Une question s’est alors posée : l’enfant était-il né vivant ? Une réponse qui doit être absolument donnée par les médecins pour connaître quelle qualification doit être donnée à l’affaire.
Selon nos confrères du Parisien, une nouvelle expertise médicale « technique et pointue » doit avoir lieu. L’expertise a été remise à la juge d’instruction le 8 août dernier, et a été menée par un collège de trois experts agréés par la Cour de cassation.
Parmi eux : un médecin légiste, un pédiatre des hôpitaux et un médecin néonatalogue.
Pierre Palmade : le bébé décédé lors de l’accident est mort dans le ventre de sa mère
Pour les trois experts, l’enfant serait né vivant. « L’état clinique observé chez l’enfant immédiatement après son extraction du corps utérin maternel est clairement et indiscutablement celui d’un état de mort constituée : pas de réactivité motrice, pas de mouvement spontané réflexe de respiration », affirment-ils dans leur rapport. Ils précisent aussi que l’état de mort de l’enfant était déjà constitué « dans les dernières minutes de grossesse ».
Ainsi, la justice pourrait alors abandonner les charges pour homicide volontaire et ne conserver le terme de « blessures involontaires».
Le témoignage bouleversant du conducteur blessé
Pierre Palmade ne risquerait plus dix ans de prison mais entre cinq et sept ans. Un rebondissement dans l’affaire, qui a vu également le conducteur et l’enfant, passager, grièvement blessé.
« J’ai vu une grosse cicatrice sur mon ventre, j’avais des plâtres aux bras et aux jambes. J’avais des bandages partout. Mes deux genoux étaient cassés, mes deux épaules et ma main gauche aussi », explique-t-il.
Pour ne pas ajouter de l’inquiétude à sa souffrance, ses frères avaient décidé de ne pas le prévenir que Devrim, son fils, se trouvait dans le coma. « Ils ne voulaient pas me faire peur. Ils m’ont aussi caché le fait que Mila avait perdu son bébé », confiait le conducteur d’une quarantaine d’années.
«Normalement, j’aurais dû y passer. Mais grâce à Dieu, je suis en vie », se confie-t-il. En revanche, le père de famille en veut toujours à l’humoriste : « Ça me rend malade qu’il soit en liberté […] Jamais je ne pourrai pardonner à Pierre Palmade». Selon MeltyFr.