France : Les prix de l’essence atteignent un sommet en début d’année

Alors que le printemps pointe timidement le bout de son nez, les automobilistes français ne voient pas la même embellie sur leurs factures de carburant.
En effet, selon les données du ministère de la Transition énergétique, les prix à la pompe ont grimpé pour l’essence, atteignant leur plus haut niveau depuis le début de l’année 2024.
Contrairement à cette hausse, le gazole enregistre une tendance inverse, perdant 3 centimes par litre par rapport à la mi-février. Cette dualité dans les fluctuations des prix crée un tableau contrasté dans les stations-service à travers le pays.
Cette dynamique des prix intervient dans un contexte économique déjà tendu, marqué par une inflation avoisinant les 5% en 2023. De plus, les tensions au Proche-Orient suscitent des craintes de nouveau choc pétrolier, accentuant ainsi la pression sur les prix à la pompe. Rapporte Le Figaro.
D’après les derniers chiffres, un litre de sans-plomb 98 atteint en moyenne 1,9364 euro, tandis que le sans-plomb 95 et l’E10 suivent cette tendance à la hausse avec des prix moyens respectifs de 1,8844 euro et 1,8552 euro. En revanche, le gazole, positionné désormais en dessous de l’E10, affiche un prix moyen d’1,8100 euro par litre en France.
Sur une base annuelle, les tarifs de l’essence ont connu une légère baisse, avec le sans-plomb 98, le sans-plomb 95, et l’E10 en recul respectivement de 2,5%, 2,3%, et 2,2%. Le gazole suit également cette tendance baissière, enregistrant une diminution de 2,6%.
Il est important de rappeler que depuis le 1er mars 2023, les prix du gazole et de l’essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations-service du groupe TotalEnergies, en réponse aux préoccupations gouvernementales. De plus, une indemnité carburant de 100 euros destinée aux travailleurs modestes sera activée en 2024 si les prix du carburant approchent les 2 euros le litre, une mesure susceptible d’être élargie en fonction de l’évolution des prix.
En somme, alors que le printemps apporte son lot de renouveau, les automobilistes français doivent composer avec des prix à la pompe en dents de scie, reflétant les complexités du marché énergétique mondial et les défis économiques nationaux.