France/ Référendum climat : le gouvernement se trouve contraint d’enterrer la promesse d’Emmanuel Macron
Le premier ministre français, Jean Castex, a annoncé mardi l’abandon du projet de loi visant à inscrire à l’article 1er de la Constitution la préservation de l’environnement et la lutte contre le dérèglement climatique.
« Cette main tendue en faveur de la protection du climat n’a pas été saisie par le Sénat. Ce vote met hélas un terme au processus de révision constitutionnelle », a déclaré le locataire de Matignon devant des députés pris au dépourvu.
La veille, le Sénat, dominé par la droite français, avait rejeté pour la seconde fois la formulation du texte proposée par l’Assemblée nationale et issue des 149 propositions de la convention citoyenne pour le climat. L’utilisation du terme « garantir » était le principal point d’achoppement entre les deux chambres.
Cette déclaration du premier ministre vient donc clore six mois de débats parlementaires pendant lesquels la majorité présidentielle et la droite sénatoriale se sont mutuellement rejeté la responsabilité d’un éventuel échec du référendum