France : un homme armé en arrêt cardiaque après des avoir ouvert le feu sur des policiers
D’après une source policière, l’homme était armé et a ouvert le feu sur les autorités, déployées à Noisy-le-Grand en raison du déclenchement d’un «téléphone grave danger», dispositif de protection de victimes de violences conjugales.
Un homme était mercredi soir en arrêt cardio-respiratoire après des échanges de tirs avec la police intervenue à Noisy-le-Grand après le déclenchement d'un «téléphone grave danger», dispositif de protection de victimes de violences conjugales, a appris l'AFP de sources policières.
Peu avant 20H, «une femme a regardé par l'œilleton de sa porte et a vu son ex, elle a déclenché le “téléphone grave danger”», a relaté une source policière.
«Les policiers ont dû faire usage de leur arme administrative après avoir été la cible de tirs d'arme à feu de la part de l'auteur», selon une autre source policière. D’après nos informations, un policier a été blessé à l’avant-bras.
«Téléphone grave danger»
Le «téléphone grave danger» comprend un bouton d'appel d'urgence préprogrammé qui déclenche une intervention rapide des forces de l'ordre.
Il est accordé par la justice à des femmes victimes de violences conjugales. Le dispositif, expérimenté depuis 2009 en Seine-Saint-Denis, a été généralisé en 2014 au reste de la France, où sont aujourd'hui déployés près de 5000 téléphones.
«Les policiers de la BAC Noisy-le-Grand ont empêché un féminicide au péril de leurs vies. Dans la cage d'escalier de la femme en danger, l'auteur a tiré sur les policiers», a réagi sur X (ex-Twitter) Linda Kebbab, secrétaire nationale Unité SGP Police. D'après le dernier bilan publié par le ministère de l'Intérieur, 118 féminicides ont été recensés en 2022.