France/coronavirus: les autorités s'inquiètent du variant Delta et du ralentissement de la vaccination
La progression du variant Delta de Covid-19 dans une grande partie du monde, France comprise, laisse planer une ombre sur l’optimisme du chef de l’Etat, Emmanuel Macron.
Et si une quatrième vague frappait à la rentrée, comme en 2020, après avoir cru l’espace d’un été au retour à la vie normale ? « C’est une possibilité », prévient un poids lourd du gouvernement.
Le ralentissement de la campagne vaccinale n’éclaircit pas les perspectives. « La crise sanitaire n’est pas terminée », a alerté le premier ministre, Jean Castex, mardi, à la veille de la fin des jauges dans les commerces et les restaurants.
En France, ce variant, « très contagieux », dixit le ministre français de la santé, Olivier Véran, gagne du terrain et représente désormais 20 % des nouveaux cas diagnostiqués. Pour autant, il ne gonfle pas encore le nombre de malades.
Ce dernier est même en baisse depuis avril, avec en moyenne moins de 2 000 cas positifs répertoriés chaque jour. L’exemple britannique, néanmoins, qui a vu naître une reprise de l’épidémie malgré une couverture vaccinale plus étendue, invite « à l’humilité et à la vigilance », a reconnu M. Véran, mardi, sur France Info.
Un Français sur deux, pour l’heure, a reçu une première injection, soit 33,5 millions de personnes. Le gouvernement s’est fixé pour objectif d’atteindre le chiffre de 40 millions à la fin de l’été. Mais la campagne fléchit dangereusement, avec un nombre de premières injections orienté à la baisse depuis plusieurs semaines.