Francis Ngannou révèle les détails dingues de son 1er combat : « Je me suis rendu compte que… »
Francis Ngannou est aujourd’hui l’une des plus grosses stars du MMA, un champion dominant, chose que personne n’aurait pu prédire à ses débuts.
Dans une récente interview, le Predator a fait des révélations dingues sur son premier combat, comme le fait qu’il ne comprenait pas grand chose à ce sport.
Aujourd’hui, Francis Ngannou est en route pour devenir le poids lourd le plus terrifiant de l’histoire du MMA, lui qui a régné sur la catégorie reine à l’UFC pendant plus d’un an et demi et qui compte à son palmarès certains des KO’s les plus dévastateurs de tous les temps.
Et si son arrivée au sommet est remarquable, elle ne l’est pas autant que le chemin parcouru pour se retrouver dans cette position.
Car au départ, rien ne prédestinait le Predator à arriver en haut de la chaîne alimentaire dans les sports de combat.
Il vient d’une petite ville au Cameroun, a du travailler dans les carrières de pierre pour subvenir à ses besoins, il a du traverser l’Afrique et la Méditerranée à la recherche d’une vie meilleure en France, et il a du survivre dans la capitale sans avoir d’endroit où dormir.
Francis Ngannou n’est pas qu’un champion, il est un véritable héros des temps modernes.
Et même s’ils ne sont plus en bons termes aujourd’hui, sa vie a changé lorsqu’il a rencontré Fernand Lopez, l’entraineur qui l’a initié au MMA.
À force d’entrainements acharnés, le Camerounais a rapidement grimpé les échelons, au point de se retrouver à l’UFC après seulement deux ans de pratique.
Et comme il l’a expliqué à GQ (dans une vidéo à retrouver en intégralité ici), il ne connaissait pas grand chose lors de ses débuts dans l’organisation. En fait, il avait même peur !
Le combat contre Luis Henrique était ma première fois sur la scène internationale, et, à titre de rappel, ça ne faisait que deux ans que je pratiquais le MMA.
Je faisais du MMA parce que je kiffais, c’était un sport de combat et je me défoulais. Je n’avais jamais eu pour rêve d’aller à l’UFC. On me disait que j’avais le potentiel pour être champion, mais je n’en avais rien à foutre, je voulais faire de la boxe, c’est tout.
Je suis arrivé à l’UFC, et je me suis rendu compte que je ne connaissais même pas les règles du sport. Il y avait tout le palmarès que les médias mettaient en avant pour mon adversaire, toute son expérience, et moi je n’avais rien.
À la fin pour me rassurer, je me disais que mine de rien, c’était la bagarre, un combat. Je me suis dit : « Quand même, je suis un homme, je suis balèze, solide, je peux tenir le coup. Je ne peux pas avoir peur d’un homme. »
Au final j’ai voulu le combat, je voulais voir ce que ça faisait. Il y a eu une première amenée au sol, il m’a saisi sur un kick et m’a fait tomber, et c’est là que j’ai eu plus confiance.
Il était au dessus de moi, j’ai pris ses deux bras, il tirait de toutes ses forces, et je me demandais s’il rigolait ou s’il était à fond. C’est là que je me suis dit que c’était bon. J’ai mesuré sa force et j’ai vu que c’était bon.
Dès son premier combat, Francis Ngannou a vu qu’il était largement au dessus des autres autres athlètes au niveau de la puissance, puisque même en position défavorable au sol, il a réussi à maitriser son adversaire, qui se débattait pourtant de toutes ses forces. On comprend mieux d’où lui vient sa confiance !