À Brégançon, le président français affiche son entente avec la chancelière allemande
Les deux dirigeants vont devoir s’accorder sur de nombreux dossiers brûlants : gestion de la pandémie du Covid-19 et contrôle des frontières intérieures de l’UE, coup d’Etat au Mali et ses conséquences sur la lutte contre les terroristes au Sahel, crise e
Ce jeudi, la chancelière Allemande Angela Merkel est attendue en milieu d’après-midi au fort de Brégançon, résidence d’été où le président français Emmanuel Macron a pris l’habitude chaque été, pour «un long échange en tête à tête» suivi d’une conférence de presse, annonce l’Elysée, insistant sur «l’exceptionnel niveau d’engagement commun» de Paris et Berlin, tant sur les sujets européens que sur les questions géopolitiques.
Les deux dirigeants vont devoir s’accorder sur de nombreux dossiers brûlants : gestion de la pandémie du Covid-19 et contrôle des frontières intérieures de l’UE, coup d’Etat au Mali et ses conséquences sur la lutte contre les terroristes au Sahel, crise en Biélorussie, au Liban ou encore en Libye et, surtout, tension avec la Turquie en Méditerranée orientale, selon l’Elysée.
Chaque année, le président français reçoit un grand de ce monde (la Première ministre britannique Theresa May en 2018, le président russe Vladimir Poutine en 2019).
Pour la chancelière, ce sera une première, après quinze ans d’un règne qui va s’achever en 2021, marqué par des dizaines de rencontres avec quatre présidents français.
Le dernier dirigeant allemand reçu au fort de Brégançon avait été Helmut Kohl, invité en 1985 par François Mitterrand, selon Libération.
L’ancien président socialiste avait vite délaissé cette résidence d’Etat qu’il n’aimait guère, à l’inverse de son lointain successeur Macron qui semble, lui, s’y trouver bien.