Gaza: le Hamas impliqué dans le cambriolage de la société Pat Tel
L'opération du cambriolage a duré quatre heures et demie
Une source sécuritaire palestinienne a révélé que la branche militaire du Hamas est impliquée dans le cambriolage de la société palestinienne de télécommunications (Pal Tel).
En janvier 2020, une vingtaine d'hommes en civil et masqués ont cambriolé les entrepôts de la société palestinienne de télécommunications à Gaza. Les entrepôts ont été vidés de tous les équipements, sauf les appareils servent à l'utilisation civile normale.
L'opération a duré quatre heures et demie et les cambrioleurs ont utilisé des chariots et des petites grues pour le chargement, a rapporté mardi le site d'information français, Médiapart.
Les enquêtes ont démontré que le cambriolage n'a pas été perpétré par des délinquants communs ou un gang, mais c'est un cambriolage organisé et bien pensé qui a démontré une implication de la branche militaire du Hamas, a dit la source à Médiapart.
La longue durée de l'opération (quatre heures et demie) sans la moindre action de la part des autorités, affirment qu'elle a été menée sous la haute surveillance des membres des unités militaires affiliées au Hamas.
Les enquêtes ont dévoilé que deux employés ouvrant dans la société ont facilité l'entrée d'un groupe aux entrepôts de la société, en faisant croire que leur entrée fait partie de leur tâche quotidienne. Le cambriolage a été mené en toute calme et avec une bonne planification afin que les habitants du quartier résidentiel ne s'en aperçoivent rien.
Une autre preuve qui affirme l'implication du Hamas est que la police du mouvement a annoncé avoir restitué une grande partie du matériel volé sans dire comment ledit matériel a été retrouvé. Malgré cette annonce, la société de télécommunications a affirmé que l'équipement de base n'avait pas été récupéré jusqu'à présent.
La société a précisé que ce cambriolage va affecter son service à Gaza alors qu'Israël n'accepte pas que la société transfère de nouveaux équipements à Gaza.
Le site indique que les équipements volés pourraient être utilisés pour des fins militaires, comme la communication et la surveillance.