Macron appelle le Hamas à accepter le cessez-le-feu avec Israël
Selon les informations de l'Élysée, Emmanuel Macron a appelé le Hamas, dont il estime la responsabilité écrasante, à accepter l'accord proposé par le président américain Joe Biden vendredi dernier.
Lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président a déclaré : "Les otages, y compris nos deux compatriotes, doivent être rendus à leur famille. Le calvaire des Palestiniens à Gaza doit prendre fin."
Il a également souligné que "l'Autorité palestinienne, après avoir été réformée et renforcée, devrait assurer la gouvernance de Gaza", affirmant que ce territoire devrait faire partie intégrante d'un futur État palestinien.
L'Élysée précise que le président de la République a également demandé au Premier ministre israélien de reprendre immédiatement le transfert des revenus de l'Autorité palestinienne dans ce contexte.
"Mettre fin à la guerre à Gaza"
Lors de cet appel, le chef de l'État a également appelé "à mettre fin à la guerre à Gaza", et "au calvaire des Palestiniens" dans cette enclave tout en rappelant que "les otages, dont nos deux compatriotes, doivent enfin être rendus à leurs familles".
"L’acheminement massif de l’aide humanitaire doit se faire sans plus d’obstacle, par toutes les voies possibles, y compris terrestres", est-il écrit dans le communiqué de l'Élysée.
Le plan annoncé vendredi soir par le président américain - une feuille de route proposée par Israël, selon lui - prévoit dans une première phase un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages (femmes et malades) et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a dit ce mardi attendre "une position claire" du gouvernement israélien sur ce plan de cessez-le-feu.
Benjamin Netanyahu a quant à lui estimé ce lundi que "la proposition présentée par le président Biden est incomplète".