Guerre en Ukraine : Dates importantes
Le 24 février, la Russie a lancé une opération militaire contre l'Ukraine, marquant une escalade majeure de la crise russo-ukrainienne en cours depuis 2014.
La campagne est précédée d'un renforcement militaire russe dès le début de l'année 2021, ainsi que de nombreuses demandes russes de mesures de sécurité et d'interdictions légales contre l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.
Le site d'actualité Al-Ain News vous propose les dates les plus importantes de cette guerre.
Blocus des céréales
Fin mars, Washington accuse Moscou de provoquer une "crise alimentaire mondiale".
Le blocus maritime imposé par la Russie en mer Noire empêche l'Ukraine d'exporter les quelque 20 millions de tonnes de céréales entreposées dans ses silos.
Un accord conclu le 22 juillet sous l'égide de l'ONU et grâce à une médiation turque permet la reprise des exportations.
Guerre du gaz
Les cruciales exportations de gaz russe vers l'Europe se font de plus en plus erratiques, provoquant une envolée des prix.
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique sont endommagées fin septembre par des explosions qualifiées d'actes de "sabotage" par les Européens.
Contre-offensive dans le Sud
Après avoir revendiqué début juillet le contrôle de la région de Lougansk, les forces russes tentent de prendre la zone de Bakhmout dans le Donetsk.
Mobilisation partielle
Face aux reculs de son armée, Vladimir Poutine décrète la mobilisation de quelque 300.000 réservistes le 21 septembre, déclenchant un exode massif de ses compatriotes.
Il menace de recourir à l'arme nucléaire pour défendre la Russie face à l'Occident, qu'il accuse de vouloir "détruire" son pays.
Annexions
Le 30 septembre, à la suite de "référendums" dans les quatre régions ukrainiennes - Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia - Vladimir Poutine proclame l'annexion de ces territoires.
Apocalypse
Le 6 octobre, le président américain Joe Biden met en garde contre un risque d'"apocalypse" pour la première fois depuis la Guerre froide. Le 8, le pont de Crimée, reliant la Russie à la péninsule, est endommagé par une attaque à l'explosif imputée à l'Ukraine par Moscou.
En représailles, plusieurs villes ukrainiennes dont Kiev essuient des
salves "massives" de roquettes et de drones kamikazes visant en particulier les infrastructures énergétiques, ce qui provoque des coupures de courant.
Ordre de retrait de Kherson
Déjà contraint d'abandonner la région de Kharkiv en septembre, Moscou, face à la contre-offensive ukrainienne, ordonne le 9 novembre le retrait de ses forces de la ville de Kherson. Kiev dit cependant ne voir à ce stade "aucun signe" de retrait.