Guerre en Ukraine: Emmanuel Macron assure que la paix ne se construira pas dans "l'humiliation" de la Russie
Le président français qui pilote actuellement le Conseil de l’Union européenne, s’est exprimé lundi 9 mai 2022, à la clôture de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
Il s’est dit favorable à une révision des traités de l’UE, a défendu une Union européenne indépendante et la création d’une « communauté politique européenne ».
Le président français Emmanuel Macron, qui assure depuis le 1er janvier 2022 et jusqu’au 30 juin la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, s’est exprimé ce lundi 9 mai depuis Strasbourg à l’occasion de la clôture de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. L’UE commémore ce lundi la déclaration Schuman, l’un de ses textes fondateurs signé le 9 mai 1950. Voici ce qu’il faut retenir de la prise de parole d’Emmanuel Macron.
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« La France a fait le choix de l’Europe » en le réélisant président, s’est félicité Emmanuel Macron. Il a souhaité que cette conférence sur l’avenir de l’Europe « ne s’arrête pas là ». « Les crises ne doivent pas nous détourner de notre agenda », a-t-il assuré. Il a souhaité notamment « plus d’indépendance européenne », défendant « une Europe maîtresse de son destin ».
Le président français a identifié plusieurs priorités, comme sortir de la dépendance aux énergies fossiles russes ou « retrouver notre indépendance alimentaire ». « Notre indépendance et notre souveraineté sont les conditions de notre liberté », a-t-il défendu.
Pas une guerre contre la Russie mais un soutien à l’Ukraine
« Un peuple européen, le peuple ukrainien, se bat pour la liberté », a-t-il rappelé. « Nous soutenons et nous continuerons de soutenir l’Ukraine », a-t-il assuré, énumérant les réponses de l’UE face à la guerre en Ukraine. « Notre devoir est d’être aux côtés de l’Ukraine pour obtenir le cessez-le-feu », selon lui. Emmanuel Macron a également dénoncé « des crimes inqualifiables en Ukraine ». Il faut « tout faire » pour que la Russie ne l’emporte « jamais ».
« Nous ne sommes pas pour autant en guerre contre la Russie », a-t-il encore une fois dit. Pour lui, la paix ne se construira pas « dans la négation, ni dans l’exclusion de l’un l’autre, ni même dans l’humiliation ».