Guerre en Ukraine : pas moins de 17 morts dans une attaque à Zaporijia
Au moins 17 personnes ont été tuées dimanche dans des bombardements sur la ville de Zaporijia, trois jours après de précédentes frappes qui avaient fait 17 morts.
«Après une attaque nocturne de missiles sur Zaporijia […], 17 personnes sont mortes», selon un premier bilan, a déclaré Anatoliy Kourtev, secrétaire du conseil municipal de la ville, sur son compte Telegram.
Selon le dernier bilan de la frappe de jeudi, au moins dix-sept personnes ont été tuées jeudi lors de bombardements du centre-ville.
Le service d’urgence ukrainien a indiqué samedi soir tard que dix-sept personnes - dont un enfant et une victime qui a succombé à l’hôpital - avaient trouvé la mort du fait de ces bombardements.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi sur son compte Telegram, 21 personnes ont été secourues dont douze ont été hospitalisées.
Le tout premier bilan était jeudi d’un mort et sept blessés. Vendredi, les services de secours ukrainiens l’avaient déjà remonté à onze morts.
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Sept missiles ont frappé jeudi à 5 heures Zaporijia, dont trois ont touché le centre-ville.
Un immeuble donnant sur la principale artère de cette ville industrieuse avait été presque intégralement soufflé. Sur cinq étages, seul le rez-de-chaussée tenait encore debout. Le reste n’était que gravats.
La ville n’en est pas à sa première catastrophe. Le 30 septembre, 31 personnes ont péri en périphérie sur un parking, lorsqu’un missile s’est écrasé sur elles. Hormis un policier tué, les 30 autres cherchaient à entrer dans la partie de l’Ukraine sous contrôle russe.
Zaporijia «subit chaque jour des attaques de roquettes massives», a dénoncé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. C’est un «crime conscient», a-t-il tonné sur la messagerie Telegram.
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Zaporijia, contrôlée par les Ukrainiens, est située dans la région du même nom, dont Moscou a revendiqué l’annexion, bien qu’elle n’en ait pas le contrôle total.
Elle se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporijia, que les Russes occupent militairement depuis début mars, et que Moscou et Kyiv s’accusent mutuellement de bombarder depuis des mois, selon l'AFP.