Guerre en Ukriane : la visite de trois dirigeants européens à Kiev a fait grincer des dents à Bruxelles
Mateusz Morawiecki, Petr Fiala, Janez Jansa, respectivement premiers ministres de la Pologne, de la République tchèque et de la Slovénie sont finalement arrivés à Kiev, mardi, en début de soirée. Accompagné par l'homme fort du pouvoir polonais, le vice pr
À Bruxelles et dans les capitales, cette initiative a fait grincer des dents. Certes, Mateusz Morawiecki a bien informé le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de ses projets, en marge du sommet de Versailles. «Mais sans dire qu'il envisageait d'y aller moins d'une semaine plus tard. Et il n'en a pas dit un mot non plus pendant la réunion des Vingt-Sept», confie un diplomate européen.
Mateusz Morawiecki, Petr Fiala, Janez Jansa, respectivement premiers ministres de la Pologne, de la République tchèque et de la Slovénie sont finalement arrivés à Kiev, mardi, en début de soirée. Accompagné par l'homme fort du pouvoir polonais, le vice premier ministre, Jaroslaw Kaczynski.
Leur train avait passé la frontière polonaise tôt le matin. Peu après 11 heures, ils avaient dépassé la ville de Lviv, située à 550 km à l'ouest de la capitale ukrainienne. «Nous devons arrêter au plus vite la tragédie qui se déroule à l'Est», a écrit Mateusz Morawiecki sur sa page Facebook, annonçant son arrivée à bon port. L'objectif des trois dirigeants est d'apporter leur soutien à l'Ukraine et au président Zelensky.
Ce n'est que lundi soir que les capitales et les présidents des institutions européennes ont été alertés que le déplacement était prévu pour le lendemain. Et, mardi, ils découvraient, surpris, le communiqué de presse des trois premiers ministres l'officialisant. «Ils ont un peu tiré la ficelle en disant qu'il venait au nom du Conseil européen. Ils n'ont pas été mandatés par les Vingt-Sept», poursuit ce même diplomate, selon le Figaro.