Guerre en Ukraine : Biden assure que les Occidentaux n’étaient « pas impliqués » dans la rébellion de Wagner
Les forces du groupe paramilitaire Wagner quittent depuis dimanche leurs positions en Russie sur ordre de leur chef Evgueni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l’autorité de Vladimir Poutine.
Wagner s’était approché samedi à moins de 400 km de Moscou, après s’être notamment emparé dans la matinée du quartier général de l’armée russe à Rostov-sur-le-Don, centre névralgique des opérations en Ukraine.
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Evgueni Prigojine va vivre en exil en Biélorussie. Les poursuites contre lui seront abandonnées. Aucun des combattants du groupe Wagner, qui joue un rôle clé aux côtés de l’armée russe en Ukraine, ne sera poursuivi.
Emmanuel Macron a estimé dimanche, dans un entretien à La Provence, que la rébellion du chef du groupe paramilitaire Wagner « montre les divisions qui existent au sein du camp russe, la fragilité à la fois de ses armées et de ses forces auxiliaires ». Rapporte 20 Minutes
« Nous n’étions pas impliqués. Nous n’avons rien à voir avec ces événements », a souligné le président américain ce lundi en faisant référence en particulier à l’Otan, avant d’ajouter : « Il s’agissait d’un problème interne à la Russie. » Il a assuré que les Américains et leurs alliés ne voulaient « donner aucun prétexte (au président russe Vladimir) Poutine pour accuser les Occidentaux et pour accuser l’Otan ».
Il est « important » que les Occidentaux restent « complètement coordonnés », a-t-il d’ailleurs dit, rappelant qu’il s’était entretenu samedi avec plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, et indiquant qu’il comptait leur parler à nouveau lundi.
